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Internship Spotlight: Raphaelle Salko

Je m’appelle Raphaelle Salko et j’étudie Ă  69ČČĘÓƵ en troisième annĂ©e. Je fais une majeure en gĂ©ographie urbaine avec une mineure en entrepreneuriat sociale et une autre mineure en environnement.

Je voulais faire un stage dans le cadre de ma mineure en entrepreneuriat sociale afin d’en apprendre plus sur le fonctionnement d’un organisme à but non lucratif. Lors de cette mineure, j’ai eu la chance de faire des entrevues avec des fondateurs d’organisme à but non lucratif. De plus, j’ai aussi eu l’opportunité de créer un organisme à but non lucratif.

J’ai été engagé comme stagiaire à la coopérative Miel Montréal. Mon objectif en faisant ce stage était de me familiariser avec la structure de la coopérative en plus de comprendre les défis auxquelles les ONG font face.

Miel Montréal est une coopérative à but non lucratif basée à Montréal qui a pour objectif de sensibiliser la population sur l’importance de la biodiversité par l’entremise de la création d’habitats favorables aux pollinisateurs, d’ateliers éducatifs et en mettant de l’avant des pratiques agricoles responsables en ville.

Lors de mon stage, j’ai eu des responsabilités très variées. Pour commencer, je me suis occupée du programme d’essaimage. En bref, la coopérative a reçu une subvention du gouvernement pour s’occuper de récupérer les essaims à la ville de Montréal. Pour ce faire, j’étais en charge de répondre aux appels et aux courriels des personnes qui pensaient avoir des essaims chez eux. Cette tâche demandait aussi d’éduquer le public aux variétés de pollinisateurs puisque dans 99%, il s’agissait de guêpes. L’objectif de Miel Montréal est aussi d’enseigner à la population que tous les pollinisateurs sont importants pour l’environnement et doivent être protégés.

Ensuite, j’ai aussi documenté les procédures du programme d’essaimage. Afin de rendre le suivi des demandes plus efficaces, j’ai créé des modèles de réponses aux messages selon les espèces dont ils étaient question. J’ai aussi fait une fiche éducative pour permettre au public de faire la différence entre guêpes, bourdons et abeilles.

Pendant un mois, j’ai pris en charge les réseaux sociaux de la coopérative. J’ai planifié les publications de Facebook et Instagram selon les catégories éducation, partenaires, équipe et projets.

J’ai aussi participé aux réunions “coordination”. C’est durant ces réunions que l’équipe du bureau se mettait à jour sur les différents projets et sur les tâches pressantes à faire pour les prochaines semaines.

Deux extractions de miel ont eu lieu cette année. J’ai donc aidé la coordinatrice apicole dans la logistique de l’extraction durant le mois de juillet. J’ai créé un document de procédure afin d’informer les membres sur les mesures sanitaires de la MAPAQ et de celle de la COVID-19.

J’ai participé à la réunion inter-équipe. Ces réunions qui ont lieu environ deux fois par année rassemblent les membres de chaque équipe soit, l’équipe bureau, apicole et horticole. Durant cette réunion, nous avons parlé de chaque projet et avons discuté des défis auxquels font face chaque équipe et individus.

J’ai aussi assisté à la réunion pour réfléchir au visuel de la coopérative.

Finalement, mon stage n’est pas encore fini ! Je vais notamment aider dans la planification et dans l’exécution de la dernière extraction de miel de la saison, qui aura lieu cet automne.

Un des moments que j’ai préféré lors de mon stage était de participer aux diverses rencontres. Durant ces rencontres, j’avais l’opportunité d’apprendre davantage sur la stratégie de la coopérative. De plus, puisque Miel Montréal a un structure hiérarchique horizontale, mon opinion était considérée et appréciée. Finalement, j’ai aimé créer des documents pour les procédures puisque ça me permettait d’apprendre davantage sur le fonctionnement des activités de Miel Montréal.

En revanche, j’ai éprouvé quelques difficultés lors de mon stage. J’ai trouvé que la flexibilité que j’avais en tant que stagiaire était une lame à double tranchant. D’une part, ça me permettait de travailler quand je voulais comme je voulais, mais d’un autre côté, mon horaire n’était pas stable et c’était difficile trouver la motivation de faire le travail demandé. J’ai surmonté ce défi, j’ai décidé de consacrer une journée par semaine pour le stage.

Je vais recevoir des crédits pour ce stage dans le cadre du cours SENT 499 (Internship: Social Entrepreneurship). Je vais prendre le cours en hiver 2021 donc je n’ai pas encore décidé le sujet de mon projet de recherche. Mon superviseur est Jason Carmichael.
En conclusion, la bourse Arts Student Employment Fund m’a permi de faire le stage puisque je n’ai pas les moyens financiers de faire le stage sans être payé. Ce stage m’a permis de mettre mes connaissances en pratique et m’a aussi permis d’apprendre davantage sur le fonctionnement et les défis auxquelles font face une entreprise à but non lucratif.

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