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ɳٳܻĺ±đ de 69ČČĘÓƵ : la moitiĂ© des infections au VIH causĂ©e par de nouveaux cas

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 2 March 2007

Pendant huit ans, l’équipe de chercheurs a fait un suivi auprès de patients traités dans des cliniques montréalaises

Une nouvelle Ă©tude menĂ©e par une Ă©quipe de chercheurs de l’UniversitĂ© 69ČČĘÓƵ dĂ©montre que la moitiĂ© de l’ensemble des transmissions du VIH est causĂ©e par des personnes ayant Ă©tĂ© rĂ©cemment infectĂ©es et qui ne se savent pas porteuses du virus. Dans certains cas, il est possible que ces personnes ne reçoivent pas de diagnostic positif Ă  cet effet lors d’un test de dĂ©pistage.

L’étude, qui sera publiée dans le numéro d’avril du Journal of Infectious Diseases, peut déjà être consultée en ligne. Échelonnée sur huit ans, l’enquête s’est penchée sur 2 500 patients traités dans huit cliniques montréalaises spécialisées dans le traitement du VIH. Les données de l’étude démontrent que les patients nouvellement infectés sont huit fois plus susceptibles de transmettre le virus que ceux atteints de la maladie au stade chronique, dans le cas où tous ont le même mode de vie.

Le Dr Mark Wainberg, directeur du Centre SIDA 69ČČĘÓƵ et chercheur sur le SIDA reconnu mondialement, a prĂ©sentĂ© les donnĂ©es issues de cette recherche lors d’une confĂ©rence universitaire sur le SIDA Ă  Los Angeles, le 1er mars dernier. M. Wainberg a fait part des rĂ©sultats obtenus en compagnie de la Dre Bluma Brenner, auteure principale de l’étude. Mme Brenner Ĺ“uvre au sein de la FacultĂ© de mĂ©decine de l’UniversitĂ© 69ČČĘÓƵ et de l’HĂ´pital gĂ©nĂ©ral juif.

« Ce qui est le plus préoccupant est la confluence d’un état d’infection extrêmement élevé, alliée à l’absence d’information quant à cet état. Cela signifie que nous devons réévaluer notre façon de faire à plusieurs égards, tant en ce qui a trait à l’éducation du public qu’aux interventions précoces auxquelles nous procédons », a indiqué le Dr Wainberg.

Le Dr Jean-Pierre Routy, professeur de mĂ©decine de l’UniversitĂ© 69ČČĘÓƵ et chercheur sur le SIDA au sein du Centre universitaire de santĂ© 69ČČĘÓƵ, a jouĂ© un rĂ´le dĂ©terminant dans la rĂ©alisation de l’étude. Il a mentionnĂ© que la population urbaine montrĂ©alaise reprĂ©sentait l’échantillon idĂ©al pour la conduite de cette enquĂŞte novatrice. « Nous avions l’infrastructure et les donnĂ©es nĂ©cessaires pour brosser un portrait exhaustif », a-t-il prĂ©cisĂ©. Des chercheurs de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al et de cliniques publiques et privĂ©es spĂ©cialisĂ©es dans le traitement du SIDA ont Ă©galement collaborĂ© Ă  l’enquĂŞte.

Les données recueillies pourraient non seulement faire en sorte d’inciter les personnes ayant des comportements à risque élevé à devancer la prise de tests, mais elles pourraient aussi les amener à modifier leur perception quant à ce type de comportements. « Il a été démontré que l’annonce d’un diagnostic positif à l’égard du VIH tend à modifier les comportements à risque. Voilà pourquoi nous devons nous attacher à accélérer le dépistage et à prodiguer des conseils aux personnes infectées », a conclu le Dr Wainberg.

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