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Pas de traitement contre le risque de thrombose après un remplacement de la hanche ou du genou

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 2 June 2008

Les médicaments standards ne sont pas proposés aux patients, souvent âgés et à risque, selon les chercheurs du CUSM

Les patients, souvent âgĂ©s, qui subissent un remplacement de la hanche ou du genou sont exposĂ©s Ă  un risque accru de thrombose (caillots sanguins) potentiellement fatal. Pourtant, selon une Ă©tude de la Dre Elham Rahme de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santĂ© 69ČČĘÓƵ (IR-MUHC) et de l’UniversitĂ© 69ČČĘÓƵ, la plupart des patients quĂ©bĂ©cois ne reçoivent pas le traitement prĂ©conisĂ© pour prĂ©venir les thromboses. Cette Ă©tude sera publiĂ©e le 3 juin dans le Canadian Medical Association Journal.

La Dre Rahme et son équipe ont analysé les données des dossiers de 7 058 patients ayant subi un remplacement de la hanche ou du genou. Ils ont découvert que seulement 19 % d’entre eux avaient reçu un traitement antithrombotique à leur sortie de l’hôpital. Ce pourcentage variait selon le type d’hôpital et la durée de l’hospitalisation, mais, dans la plupart des cas, il reste toujours très en-deçà des recommandations officielles. Ces dernières préconisent de poursuivre ce traitement postopératoire pendant au moins 10 jours, et jusqu’à 35 jours dans certains cas.

D’autre part, bien que le risque de mortalité à la suite d’un remplacement de la hanche ou du genou soit rare, il augmente pour les patients qui ne reçoivent aucun traitement antithrombotique à leur sortie de l’hôpital, selon les chercheurs.

« Cette étude n’est que la première étape d’un vaste projet sur les thromboses consécutives au remplacement de la hanche et du genou. Nous avons maintenant déterminé le nombre de prescriptions d'antithrombotiques au Québec; notre prochaine étape consistera à recruter des patients pour analyser l’adéquation entre leur prescription antithrombotique et leurs caractéristiques médicales, » explique la Dre Rahme.

On ne connait pas les raisons de cette sous-utilisation chronique des médicaments anti-thrombotique. Une des explications les plus probables est liée à leurs effets secondaires potentiels, particulièrement sur des personnes âgées. Pourtant, selon les chercheurs, cela n’explique pas toute la différence constatée lors de cette étude entre l’utilisation préconisée de ces traitements et la situation sur le terrain.

La Dre Rahme est chercheur de l’axe Ă©pidĂ©miologie de l’Institut de recherche du CUSM. Elle est Ă©galement professeur auxiliaire Ă  la FacultĂ© de mĂ©decine de l’UniversitĂ© 69ČČĘÓƵ et membre associĂ©e du dĂ©partement d’épidĂ©miologie, de biostatistique et de santĂ© au travail de l’UniversitĂ© 69ČČĘÓƵ.

Cette étude a été financée par les Instituts de recherche en santé du Canada.

Le Centre universitaire de santĂ© 69ČČĘÓƵ (CUSM) est un centre hospitalier universitaire intĂ©grĂ©, reconnu Ă  l’échelle internationale pour l’excellence de ses programmes cliniques, de sa recherche et de son enseignement. Les hĂ´pitaux partenaires sont : l’HĂ´pital de MontrĂ©al pour enfants, l’HĂ´pital gĂ©nĂ©ral de MontrĂ©al, l’HĂ´pital Royal Victoria, l’HĂ´pital et Institut neurologiques de MontrĂ©al, l’Institut thoracique de MontrĂ©al et l’HĂ´pital de Lachine. Le CUSM a pour objectif d’assurer aux patients des soins fondĂ©s sur les connaissances les plus avancĂ©es dans le domaine de la santĂ© et de contribuer au progrès des connaissances.

L’Institut de recherche du Centre universitaire de santĂ© 69ČČĘÓƵ (IR CUSM) est un centre de recherche de rĂ©putation mondiale dans le domaine des sciences biomĂ©dicales et des soins de santĂ©. Établi Ă  MontrĂ©al, au QuĂ©bec, il constitue la base de recherche du CUSM, centre hospitalier universitaire affiliĂ© Ă  la FacultĂ© de mĂ©decine de l’UniversitĂ© 69ČČĘÓƵ. L’Institut compte plus de 600 chercheurs, près de 1 200 Ă©tudiants diplĂ´mĂ©s et postdoctoraux et plus de 300 laboratoires de recherche consacrĂ©s Ă  un large Ă©ventail de domaines de recherche, fondamentale et clinique. L’Institut de recherche est Ă  l’avant-garde des connaissances, de l’innovation et de la technologie. La recherche de l’Institut est Ă©troitement liĂ©e aux programmes cliniques du CUSM, ce qui permet aux patients de bĂ©nĂ©ficier directement des connaissances scientifiques les plus avancĂ©es.

L’Institut de recherche du CUSM est soutenu en partie par le Fonds de la recherche en santé du Québec.

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