69ÈÈÊÓƵ

Ce mois de novembre, Robert Kouri, premier président du comité consultatif de la Faculté du Centre d’éducation de 69ÈÈÊÓƵ (aujourd’hui École d’éducation permanente) et créateur des bourses Joan et Robert Kouri pour les étudiants de l’éducation permanente, a fêté ses 98 ans. Félicitons-le pour sa vie si enrichissante, et souhaitons-lui encore de nombreuses belles années!

M. Kouri partage une riche histoire avec 69ÈÈÊÓƵ puisque c’est sur les bancs de l’Université qu’il a rencontré celle qui sera son épouse et son âme sÅ“ur pendant 63 ans, Joan Lylian Bosada Kouri. Il étudiait à la Faculté des sciences de l’éducation pour devenir enseignant au secondaire et Joan préparait un baccalauréat et une maîtrise ès arts. Une fois leurs diplômes en poche, Robert Kouri a commencé une longue et brillante carrière dans le système d’éducation de Montréal, où il a fini par être nommé directeur d’école. Nombre de ses anciens élèves occupent aujourd’hui des postes de dirigeants à Montréal et ailleurs.

M. Kouri a bâti des ponts solides entre les différentes communautés de Montréal. Par exemple, en tant que directeur de l’école secondaire Baron Byng dans les années 1970, il a fondé le premier programme d’échange entre une école anglophone et une école francophone proche. Cette initiative a permis de faciliter la compréhension et de réduire les conflits entre les Montréalaises et Montréalais des deux langues. Fervent défenseur de l’inclusion, il a également présidé le comité sur les relations interraciales de la communauté urbaine de Montréal, qui réunissait 29 municipalités de l’île.

Les réalisations de Robert Kouri lui ont valu de siéger à différents comités montréalais, comme le groupe de la Communauté urbaine de Montréal, dont il a été président. Plus tard, il a aussi présidé le comité des plaintes de la Société de transport de Montréal, dont la mission était de résoudre les problèmes de transport et de promouvoir le transport public.

Le parcours de Robert Kouri à 69ÈÈÊÓƵ ressemble à celui de beaucoup d’étudiants et d’étudiantes de l’École d’éducation permanente. Aîné d’une fratrie de neuf enfants et Canadien de première génération, il n’avait pas les moyens de payer les droits de scolarité et jugeait l’Université 69ÈÈÊÓƵ inaccessible. Il a dû obtenir son diplôme de premier cycle ailleurs, mais est revenu vers 69ÈÈÊÓƵ pour ses études de deuxième cycle. D’abord admis au programme de dentisterie, il s’est finalement tourné vers l’enseignement, avec l’aide de la Faculté des sciences de l’éducation. Par la suite, il est devenu un membre éminent du Collège canadien des enseignantes et des enseignants. À la conférence du 50^e anniversaire, M. Kouri a croisé le doyen du Centre d’éducation permanente de 69ÈÈÊÓƵ d’alors, qui l’a invité à présider le comité consultatif de la Faculté. Pendant près de 30 ans, M. Kouri a également enseigné l’anglais langue seconde à l’École d’éducation permanente et à l’Université de Montréal.