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Présentation spéciale des séminaires d’été : Dialogue de deux doctorants

Mardi, 19 juillet, 2016 12:30Ă 13:30
Chancellor Day Hall NCDH 316, 3644 rue Peel, Montreal, QC, H3A 1W9, CA

Nous sommes heureux de vous annoncer la tenue d’une prĂ©sentation spĂ©ciale de l'Ă©ditionĚý2016 des sĂ©minaires d’étĂ© organisĂ©s par le Centre CrĂ©peau, en collaboration cette fois avec le Groupe de rĂ©flexion de droit privĂ© de l’UQAM. Les prĂ©sentations seront en français.

Dialogue de deux doctorants

  • Victor Poux (UniversitĂ© Jean Moulin Lyon 3), «ĚýUsage et propriĂ©tĂ©Ěý»
    Au regard de l’article 544 du Code civil français, le droit de propriĂ©tĂ© est conçu comme Ă©tant exclusif et absolu. Toutefois, il semblerait que cette vision soit aujourd’hui contestĂ©e par des formes nouvelles de relations aux biens qui placent l’usage en tant que finalitĂ© du rapport d’appropriation et dont la thĂ©orie dite «Ěýdes communsĚý» s’est faite l’écho. Deux logiques sont ici Ă  l’œuvre, la première est fondĂ©e sur la volontĂ© de garantir un accès aux usages des biens (biens numĂ©riques) alors que la seconde a pour objectif la prĂ©servation des usages des biens et la lutte contre le mĂ©susage (biens environnementaux et ressources naturelles). Aussi, la remise en cause de la propriĂ©tĂ© classique est importante. D’une part le traditionnel droit d’exclusion tend Ă  s’effacer au profit d’un droit Ă  l’inclusion et, d’autre part, la possibilitĂ© de disposer de ces biens est rĂ©duite au strict minimum. Si la tentation de redĂ©finir la propriĂ©tĂ© Ă  l’aune des communs est grande, c’est plutĂ´t l’apparition d’un nouveau modèle d’appropriation qu’il apparait possible de constater ; un modèle reposant sur l’idĂ©e de biens affectĂ©s Ă  une finalitĂ© particulière et Ă  la possibilitĂ© de jouissances d’utilitĂ©s simultanĂ©es.
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  • Antoine Nallet (UniversitĂ© Jean Moulin Lyon 3), «ĚýLa notion d’universalitĂ©, Ă©tude de droit civilĚý»
    Le droit civil a régulièrement recours à la notion d’universalité lorsqu’il s’agit de qualifier les différents ensembles de biens, notamment s’ils se singularisent par un certain dynamise et une certaine cohésion. Il en est ainsi avec les différents fonds (commercial, agricole et civil), ou encore – voir même essentiellement – avec le patrimoine du sujet de droit et, plus récemment, avec les patrimoines d’affectations (Fiducie et EIRL). Pour autant, la notion d’universalité souffre d’un désintérêt patent en doctrine. Le peu de recherches effectuées sur la notion conduisent les différents acteurs juridiques à reproduire le schéma théorique légué par la tradition. C’est donc sous l’angle d’une distinction entre l’universalité de droit et l’universalité de fait que l’on analyse traditionnellement les différents ensembles de biens. Pourtant, cette typologie séculaire présente bien des obstacles tant les caractéristiques inhérentes à chaque notion sont difficilement perceptibles. Classiquement, la doctrine s’accorde sur la présence d’un passif au sein de l’universalité de droit et son absence au sein de l’universalité de fait. Toutefois, là encore, l’analyse se révèle insuffisante à bien des égards. Comment justifier la présence de dettes dans un ensemble de biens sinon reconnaître l’existence de biens négatifs, ou, pire encore, élever la notion dans la sphère des personnes alors même qu’elle semble concerner le monde des choses. Le présent travail de recherche a donc pour objectif de comprendre et cerner la notion d’universalité en droit civil. Et c’est au travers d’une étude de son évolution puis de son fonctionnement que l’on sera à même de répondre à l’objectif fixé.

Les sĂ©minaires d’étĂ© donnent l’occasion Ă  de jeunes chercheurs de prĂ©senter leurs travaux dans un cadre convivial et informel.ĚýToute la communautĂ© de la ąó˛ął¦łÜ±ôłŮĂ© de droit est invitĂ©e Ă  prendre part Ă  la discussion.

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