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La stimulation magnétique transcrânienne à l'étude chez les victimes d'AVC - Les chercheurs recrutent des volontaires

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 4 February 2009

Les chercheurs de l’étude ENHANCE recrutent des volontaires souffrant de faiblesse des membres supérieurs dans la région de Montréal

Les personnes victimes de séquelles consécutives à un accident vasculaire cérébral sont invitées à participer à une nouvelle étude dont le but est d’évaluer les bienfaits d’un traitement jamais encore administré aux accidentés vasculaires cérébraux et qui consiste à déclencher une activité cérébrale par stimulation magnétique.

Ce traitement, appelé stimulation magnétique transcrânienne répétitive (SMTr), a obtenu une certaine efficacité chez les personnes souffrant de troubles neurologiques, tels que la migraine, la maladie de Parkinson, la dystonie et les acouphènes. Ilsemblerait même qu’il soit efficace dans le traitement de certaines maladies psychiatriques, comme la dépression.

L’étude, baptisée ENHANCE, se déroule actuellement à Montréal. Elle est dirigée par Lisa Koski, directrice du Laboratoire de stimulation magnétique transcrânienne de l’Hôpital Royal Victoria, et ses chercheurs viennent de lancer une campagne de recrutement active à l’échelle locale.

La stimulation magnétique transcrânienne consiste à créer des champs magnétiques variables en faisant passer un courant électrique dans une résistance recouverte d’une gaine isolante en plastique. Lorsque cette résistance est placée contre la tête, le champ déclenche une activité dans certaines régions du cerveau. La stimulation magnétique transcrânienne répétitive ou SMTr, est une forme de SMT appliquée à répétition pendant plusieurs minutes.

ENHANCE est la première étude de grande envergure menée au Canada sur les effets de la SMTr sur la mobilité des membres supérieurs (bras et main) après un accident vasculaire cérébral. L’étude, d’une durée totale de 10 semaines, comprend trois visites d’évaluation préliminaires et un examen par IRM, suivis de quatre semaines de traitement à raison de deux fois semaine et de deux visites d’évaluation finales. Le traitement et les évaluations sont entièrement gratuits et les frais de déplacement des patients, entre leur domicile et l’Hôpital Royal Victoria, seront pris en charge.

Après chaque séance de SMTr, les participants bénéficieront d’une séance de physiothérapie standard de 90 minutes et devront exécuter des tâches courantes pour déterminer si la mobilité de leur bras et de leur main s’est améliorée. Dans la mesure où l’étude se déroule en aveugle, certains patients recevront un vrai traitement par SMTr, alors que d’autres recevront un traitement simulé. Par contre, tous les patients bénéficieront de véritables séances de physiothérapie, confiées aux soins d’un professionnel qualifié.

« Les accidentĂ©s vasculaires cĂ©rĂ©braux par ailleurs en bonne santĂ©, qui ont des difficultĂ©s avec un bras et une main, sont invitĂ©s Ă  participer Ă  cette Ă©tude», prĂ©cise LisaKoski, professeure adjointe Ă  la facultĂ© de mĂ©decine de 69ČČĘÓƵ et psychologue spĂ©cialisĂ©e en neurosciences cognitives. Par contre, les patients dont les muscles de la main du cĂ´tĂ© affectĂ© sont complètement paralysĂ©s, qui sont sujets Ă  des convulsions ou sont porteurs de certains types d’implants ou de pièces mĂ©talliques dans le crâne ne peuvent pas participer Ă  cette Ă©tude.

« Les nouvelles technologies améliorent nos connaissances sur les mécanismes d’adaptation du cerveau après une lésion et permettent d’envisager de nouvelles techniques de réadaptation», souligne Lisa Koski. « Nous sommes très heureux de contribuer aux efforts de recherche sur la SMTr ainsi qu’à son développement, car il s’agit d’un nouveau traitement prometteur qui pourrait faciliter la réadaptation après un accident vasculaire cérébral».

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FondĂ©e Ă  MontrĂ©al, au QuĂ©bec, en 1821, l’UniversitĂ© 69ČČĘÓƵ se classe comme chef de file parmi les universitĂ©s canadiennes. 69ČČĘÓƵ compte deux campus, 11 facultĂ©s, 10 Ă©coles professionnelles, 300 programmes d’études et plus de 34 000 Ă©tudiants, originaires de 160 pays. L’UniversitĂ© accueille au-delĂ  de 6 200 Ă©tudiants Ă©trangers, qui composent près de 20 pour cent de sa population Ă©tudiante. Près de la moitiĂ© de ses Ă©tudiants ont une langue maternelle autre que l’anglais – dont 6 000 francophones.

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