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Le test salivaire pour le VIH fait ses preuves

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 24 January 2012

Une Ă©tude menĂ©e par l’IR CUSM compare le test d’auto-dĂ©pistage Ă  base de saliveĚýau test sanguin

MontrĂ©al, le 24 janvier 2012 – Un test salivaire utilisĂ© pour diagnostiquer le virus d’immunodĂ©ficience humaine (VIH) est comparable, en termes de prĂ©cision et d’efficacitĂ©, au test sanguin traditionnel. C’est ce que rĂ©vèle une nouvelle Ă©tude conduite par l’Institut de recherche du Centre universitaire de santĂ© 69ČČĘÓƵ (IR CUSM) et l’UniversitĂ© 69ČČĘÓƵ. La mĂ©ta-analyse, qui compare des Ă©tudes menĂ©es partout dans le monde, a dĂ©montrĂ© que le test de dĂ©pistage du VIH par la salive, OraQuick VIH 1/2, est tout aussi prĂ©cis que le test sanguin auprès des populations Ă  haut risque. La sensibilitĂ© du test diminue lĂ©gèrement chez les populations Ă  faible risque. L’étude, dont les rĂ©sultats viennent d’être publiĂ©s dans la revue Lancet Infectious Diseases, a des implications majeures pour les pays qui dĂ©sirent mettre en place des stratĂ©gies d'auto-dĂ©pistage du VIH.

« Le dĂ©pistage est la base de la prĂ©vention, du traitement et des stratĂ©gies de soins », affirme la docteure Nitika Pant Pai, auteure principale de l’étude, scientifique mĂ©dicale Ă  l’IR CUSM et professeure adjointe de mĂ©decine Ă  l’UniversitĂ© 69ČČĘÓƵ. Bien que les Ă©tudes prĂ©cĂ©dentes aient dĂ©montrĂ© Ă  quel point le test oral OraQuick VIH 1/2 est prometteur, notre Ă©tude est la première Ă  Ă©valuer son potentiel Ă  l’échelle mondiale. »

La docteure Pant Pai et ses collègues ont analysé et synthétisé des données de recherche obtenues sur le terrain issues de cinq bases de données mondiales. Leurs résultats ont démontré que la précision du test salivaire pour le VIH est de 99 % chez les populations à haut risque et de 97 % chez les populations à faible risque.

Le test oral de dépistage du VIH est devenu l’un des tests les plus populaires en raison de son acceptabilité et de sa facilité d’utilisation. Il est non invasif, indolore et pratique, sans compter qu’il donne le résultat en 20 minutes. « Il est difficile de convaincre les personnes de se présenter aux cliniques publiques pour un dépistage du VIH, en raison de la stigmatisation, du manque de respect à la vie privée et de la discrimination liés à la maladie. Une technique de dépistage confidentielle, tel que l’auto-dépistage, mettrait un terme à la stigmatisation associée au test du VIH », explique la docteure Pant Pai, dont le travail est subventionné par Grands Défis Canada à travers son prix des Étoiles montantes canadiennes en santé mondiale. Les stratégies d’auto-dépistage du VIH ont gagné énormément de terrain sur la scène mondiale, et peuvent informer les personnes sur leur statut. »

Les populations à haut risque favorisent l’expansion de l’épidémie du VIH, mais elles font également face à une discrimination, à de la violence et à une marginalisation sociale de la part des services de santé. ONUSIDA estime que, sur la scène internationale, 90 % des hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes n’ont pas accès aux services de santé de base liés à la sexualité.

« Les tests oraux de dépistage du VIH peuvent constituer un outil puissant pour les populations à haut risque, mais l’auto-dépistage doit être accompagné de soins afin de garantir de bons résultats de santé », souligne la docteure Rosanna Peeling, co-auteure de l’étude ainsi que professeure et détentrice de la chaire en recherches diagnostiques à la London School of Hygiene and Tropical Medicine

Retrouvez ce communiquĂ© ĚýaccompagnĂ© de l’article original sur le lien :

Au sujet de l’étude:

L’étude, Head-to-head comparison of accuracy of a rapid point-of-care HIV test with oral versus whole-blood specimens: a systematic review and meta-analysis, a Ă©tĂ© coĂ©crite par Nitika Pant Pai (IR CUSM /69ČČĘÓƵ), Bhairavi Balram (69ČČĘÓƵ), Sushmita Shivkumar (69ČČĘÓƵ), Jorge M Cajas (Queen’s University, Kingston), Christiane Claessens (Institut National de santĂ© publique du QuĂ©bec), Gilles Lambert (Direction de santĂ© publique de l’agence de la santĂ© et des services sociaux de MontrĂ©al, INSPQ), Rosanna W Peeling (London School of Hygiene and Tropical Medicine, UK), et Lawrence Joseph (IR CUSM/69ČČĘÓƵ).

L’étude a été financée par la subvention sur la synthèse des connaissances des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).

Sur le web:

  • The Lancet Infectious Diseases :
  • Institut de recherche du CUSM :
  • UniversitĂ© 69ČČĘÓƵ: www.mcgill.ca

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