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Un nouvel « atlas » des influences génétiques sur l’ostéoporose permettra d’ouvrir la voie à de meilleures options de traitement

En découvrant plus de 500 déterminants génétiques de la densité minérale osseuse, les chercheurs prévoient offrir de nouvelles possibilités pour la mise au point de nouveaux médicaments permettant de prévenir ou traiter l’ostéoporose
±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 3 January 2019

Une nouvelle étude novatrice menée par des chercheurs de l’Institut Lady Davis (ILD) de l’Hôpital général juif (HGJ) a réussi à compiler un atlas sur les facteurs génétiques associés à la densité minérale osseuse (DMO) estimée, l’un des facteurs les plus pertinents sur le plan clinique pour le diagnostic de l’ostéoporose. L’article, publié dans la revue Nature Genetics, présente 518 loci pangénomiques, dont 301 viennent d’être découverts, qui expliquent 20 % de la variance génétique associée à l’ostéoporose. Avoir découvert tant de facteurs génétiques s’avère prometteur pour la mise au point de nouvelles thérapies ciblées pour traiter la maladie et diminuer le risque de fracture.

« Nos résultats représentent un progrès important qui met en évidence les possibilités de développement de médicaments », explique le docteur Brent Richards, chercheur principal de l’étude et généticien au Centre d’épidémiologie clinique de l’ILD qui traite les patients atteints d’ostéoporose dans sa pratique à l’HGJ. « Cet ensemble de modifications génétiques qui influent sur la DMO fournit des cibles pharmacologiques qui sont susceptibles d’être utiles pour la prévention des fractures liées à l’ostéoporose. »

L’ostéoporose est une maladie liée à l’âge très courante qui se caractérise par la diminution progressive de la solidité des os, ce qui entraîne un risque élevé de fracture. Les fractures peuvent avoir de graves conséquences, en particulier chez les patients plus âgés, y compris le risque de mortalité. Chez toutes les personnes qui en sont atteintes, les fractures constituent un fardeau important qui mène à des hospitalisations et une réadaptation prolongée. À mesure que la population vieillit, l’urgence d’améliorer les mesures de prévention se fait de plus en plus sentir.

« Nous avons prĂ©sentement peu d’options de traitement », a dĂ©clarĂ© le docteur Richards, professeur en mĂ©decine, en gĂ©nĂ©tique humaine et en Ă©pidĂ©miologie et biostatistique Ă  l’UniversitĂ© 69ČČĘÓƵ, « et de nombreux patients qui sont Ă  risque Ă©levĂ© de fracture ne prennent pas les mĂ©dicaments actuels par peur des effets secondaires. MalgrĂ© cela, c’est toujours mieux de prĂ©venir que de traiter. Nous pouvons prescrire des mĂ©dicaments injectables qui permettent de reconstruire l’os, mais ils sont hors de prix. Nous avons des mĂ©dicaments qui empĂŞchent la perte osseuse, mais ils doivent ĂŞtre pris selon un horaire strict. Ainsi, le nombre de personnes qui doivent ĂŞtre traitĂ©es, mais qui ne le sont pas, est Ă©levĂ©. Par consĂ©quent, nous croyons que nous aurons plus de succès Ă  faire en sorte que les patients suivent un rĂ©gime de traitement si celui-ci peut ĂŞtre simplifiĂ©. »

C’était la plus vaste étude jamais entreprise sur les déterminants génétiques de l’ostéoporose qui portait sur plus de 426 000 personnes provenant de la biobanque du Royaume-Uni. Après avoir analysé les données, les chercheurs ont affiné leurs conclusions afin d’isoler un ensemble de gènes qui sont très fortement enrichis pour des cibles de médicaments connues. Ce plus petit ensemble de gènes cibles permettra aux développeurs de médicaments d’affiner leur recherche d’une solution au problème clinique que constitue la prévention des fractures chez les personnes qui sont prédisposées aux fractures ostéoporotiques. Des modèles animaux ont déjà démontré la validité de certains de ces gènes.

« Bien que nous ayons trouvĂ© de nombreux facteurs gĂ©nĂ©tiques associĂ©s Ă  la DMO, le genre de mĂ©decine de prĂ©cision que la gĂ©nĂ©tique offre devrait nous permettre de nous concentrer sur les facteurs qui peuvent avoir le plus grand impact sur l’amĂ©lioration de la densitĂ© osseuse et la diminution du risque de fracture », a dĂ©clarĂ© le docteur John Morris, aussi de l’ILD et de l’UniversitĂ© 69ČČĘÓƵ et auteur principal de l’étude.

« » (Un atlas des influences gĂ©nĂ©tiques sur l’ostĂ©oporose chez les humains et les souris), par John A. Morris et coll.ĚýNature Genetics

Pour des demandes de renseignements des médias ou pour planifier des entretiens avec le docteur Richards, veuillez communiquer avec :

Tod Hoffman
Agent des communications en recherche
Institut Lady Davis
TĂ©l. : 514 340-8222, poste 28661

Courriel : tod.hoffman [at] ladydavis.ca

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