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Une Ă©quipe de 69ČČĘÓƵ dĂ©croche un contrat pour une contribution potentielle Ă  LiteBIRD

L’équipe mettra au point un système de lecture résistant aux radiations qui pourrait servir à LiteBIRD, un télescope spatial qui étudiera les origines du Big Bang
±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 26 November 2019

MontrĂ©al (QuĂ©bec), le 7 novembre 2019 – Une Ă©quipe de chercheurs de l’Institut spatial de 69ČČĘÓƵ a dĂ©crochĂ© un contrat de phase 0 auprès de l’Agence spatiale canadienne (ASC) afin de travailler sur une proposition de contribution canadienne – notamment des technologies et du savoir-faire scientifique – pour la mission LiteBIRD (satellite lĂ©ger pour l’étude de la polarisation en mode B et de l’inflation cosmique Ă  partir du rayonnement fossile).

Sous la direction du professeur Matt Dobbs, l’équipe adaptera sa technologie de lecture originale, conçue pour les télescopes terrestres, à l’espace. Son système numérique de lecture multiplexé en fréquence assurerait la fidélité et le contrôle des détecteurs supraconducteurs ultrasensibles qui forment le plan focal du télescope. La mission permettra aux astronomes de capter la signature des ondes gravitationnelles primordiales, qui auraient été émises une fraction de seconde après le Big Bang. Les chercheurs pourront ainsi mieux comprendre les origines de l’univers.

« Participer Ă  la mission LiteBIRD serait une occasion exceptionnelle d’en apprendre davantage sur les origines de l’univers, se rĂ©jouit Matt Dobbs, professeur au DĂ©partement de physique. Le projet permettrait Ă©galement de confirmer les compĂ©tences de l’UniversitĂ© 69ČČĘÓƵ et du Canada en recherche spatiale, et de rĂ©affirmer le rĂ´le central de notre talent et de notre expertise dans ce milieu concurrentiel et exigeant. »

Au cours des 18 prochains mois, l’équipe de 69ČČĘÓƵ mettra au point un modèle spatioqualifiĂ© de son système de lecture. Grâce Ă  l’expĂ©rience acquise au cours du processus, le Canada pourrait ĂŞtre en bonne position pour jouer un rĂ´le important dans la mission. En 2017, le secteur spatial gĂ©nĂ©rait 5,6 milliards de dollars en revenus et employait près de 10 000 personnes au pays.

Le lancement du satellite LiteBIRD est prévu pour 2028, et sa mission durera trois ans. L’événement sera chapeauté par le partenaire principal de la mission, l’agence spatiale japonaise (JAXA), ainsi que le Centre national d’études spatiales (CNES) de la France, la NASA des États-Unis et l’Agence spatiale européenne. Au total, le projet réunira 180 experts du monde entier.

La proposition canadienne pour LiteBIRD solliciterait la participation de scientifiques et d’ingĂ©nieurs Ă  diffĂ©rentes Ă©tapes de leur carrière, dont Joshua Montgomery, doctorant et membre de l’équipe de 69ČČĘÓƵ. « C’est incroyable de penser qu’une mission spatiale utiliserait une technologie que j’ai aidĂ© Ă  mettre au point, s’enthousiasme-t-il. Le soutien de l’ASC me permet de collaborer avec de grands chercheurs des chefs de file de l’industrie, et de travailler Ă  envoyer notre technologie dans l’espace. »

Le professeur Dobbs est une sommitĂ© dans le domaine des technologies de lecture pour les dĂ©tecteurs supraconducteurs. Son Ă©quipe a dĂ©jĂ  conçu de l’équipement Ă©lectronique pour des tĂ©lescopes terrestres du pĂ´le Sud et d’autres endroits, ainsi qu’un tĂ©lescope sur ballon stratosphĂ©rique pour la NASA avec l’aide de l’ASC. Le scientifique est Ă©galement un membre influent de l’Institut spatial de 69ČČĘÓƵ, un groupe d’une centaine de chercheurs et d’étudiants qui repoussent les frontières de la science spatiale en encourageant la recherche, la formation et l’engagement communautaire. L’Institut, au cĹ“ur de la recherche spatiale Ă  69ČČĘÓƵ, soutient le dĂ©veloppement de technologies et d’instruments spatiaux et favorise la collaboration interdisciplinaire entre ses membres.

(Représentation artistique du satellite LiteBIRD, source : JAXA).

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FondĂ©e en 1821, Ă  MontrĂ©al, au QuĂ©bec, l’UniversitĂ© 69ČČĘÓƵ figure au premier rang des universitĂ©s canadiennes offrant des programmes de mĂ©decine et de doctorat. AnnĂ©e après annĂ©e, elle se classe parmi les meilleures universitĂ©s au Canada et dans le monde. Grand Ă©tablissement et haut lieu de la diversitĂ©, l’UniversitĂ© 69ČČĘÓƵ exerce ses activitĂ©s de recherche dans deux campus, 11 facultĂ©s et 13 Ă©coles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au‑delĂ  de 40 000 Ă©tudiants, dont plus de 10 200 aux cycles supĂ©rieurs. Elle accueille des Ă©tudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 800 Ă©tudiants internationaux reprĂ©sentant 31 % de sa population Ă©tudiante. Au‑delĂ  de la moitiĂ© des Ă©tudiants de l’UniversitĂ© 69ČČĘÓƵ ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 19 % sont francophones.

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