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Projets notables

Ubugeni Bwomora (2023) - Joyeuse Senga

Joyeuse Senga
Joyeuse Senga, ancienne boursière de la Fondation Mastercard, maîtrise ès sciences (2023) – Santé publique
Aujourd’hui, 37,9 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde. Au Rwanda, l’un des pays les plus touchés, plus de 27 000 enfants et jeunes sont infectés par le virus. Malheureusement, en Afrique, ces jeunes sont souvent exclus des initiatives d’entrepreneuriat et de leadership. Des programmes de thérapie par l’art ont démontré que cette méthode a des bienfaits psychosociaux, contribue à resserrer les liens communautaires et peut aider les jeunes vulnérables à s’exprimer et à user de leur créativité pour s’engager dans des projets d’entrepreneuriat et de leadership. Ubugeni Bwomora, qui signifie « l’art qui guérit », utilise le pouvoir de l’art pour favoriser l’acceptation de soi, la guérison et l’autonomie par l’entrepreneuriat.

Le projet sera mis en œuvre avec le concours du Centre de leadership transformationnel, un organisme communautaire rwandais de confiance qui aide des jeunes en milieu rural à acquérir leur autonomie et les encourage à travailler ensemble pour réduire la pauvreté et promouvoir l’éducation. Des projets-pilotes de thérapie par l’art ont été réalisés dans divers pays avec beaucoup de succès, mais celui-ci est le seul à utiliser l’art non seulement pour améliorer la santé mentale, mais aussi pour offrir une formation en entrepreneuriat et du développement professionnel à des jeunes de 15 à 19 ans.

L’initiative sera codirigée par Joyeuse Senga, boursière de la Fondation Mastercard et titulaire d’une maîtrise en santé publique, et Agape Ishimwe, un jeune artiste rwandais atteint du VIH. Elle vise à amener les jeunes qui vivent avec le VIH sur la voie de l’autoguérison, de l’autonomisation et de la réalisation de leur potentiel, et les inspire à contribuer au bien commun en créant des initiatives génératrices de revenus et en déployant leur leadership.


Hope for Cameroon (2022) - Sonia Buma

Depuis 2016, la crise anglophone au Cameroun a forcé plus de 900 000 personnes à quitter leur région. La majorité vivent maintenant dans deux grandes villes, Yaoundé et Douala, avec un accès limité ou inexistant aux ressources essentielles comme un abri, des vêtements, de la nourriture et des produits médicaux. Ces personnes déplacées à l’intérieur de leur pays ont perdu leur source de revenus au début de la crise. Depuis 2019, Hope for Cameroon (HfC) vient à leur secours de plusieurs façons :

  • L’organisme fournit aux personnes dĂ©placĂ©es une aide humanitaire de base (nourriture, abris, produits mĂ©dicaux et vĂŞtements).
  • Dans le cadre de sa stratĂ©gie de durabilitĂ©, il a redonnĂ© leur autonomie financière Ă  ces personnes en leur offrant des formations en entrepreneuriat, un accès Ă  une Ă©ducation de qualitĂ© et des initiatives agricoles.

Cependant, la pandémie de COVID-19 et le manque de financement ont mis un frein à ses activités. Sa priorité va donc à la collecte de fonds, dans l’espoir d’aider plus de personnes à reprendre leur vie en main.


Healthy Leaps Food Orange Flesh Sweet Potato (2022) - Ramson Mwanyai

Ramson Mwanyai
Ramson Mwanyai, ancien boursier de la Fondation Mastercard, baccalauréat en génie (2020) – Génie mécanique
Les grossesses chez les adolescentes et la malnutrition infantile sont de graves problèmes sociaux et de santé publique dans le district central d’Assin, au Ghana. Dans cette région où le chômage est élevé, de nombreux parents ont sombré dans la pauvreté la plus abjecte et ne sont plus en mesure de s’acquitter de leurs obligations. Cette situation les force à se soustraire aux responsabilités parentales de base, soit donner à leurs enfants de la nourriture, un toit, des vêtements, des soins médicaux, une éducation, de l’amour et de l’attention; dans ce contexte, les grossesses sont fréquentes chez les adolescentes.

Or, le risque de malnutrition infantile augmente considérablement chez les jeunes filles enceintes. Leurs propres besoins nutritionnels rivalisent avec ceux du fœtus et sont beaucoup plus élevés que chez une adulte enceinte. En outre, de telles conditions augmentent les risques de retard de croissance intra-utérin, d’insuffisance de poids à la naissance, de naissance prématurée, de mortalité infantile et de problèmes de croissance chez l’enfant. Selon un rapport de l’UNICEF, seuls 41 % des enfants ayant besoin de suppléments de vitamine A ont pu en recevoir en 2020, et ce taux est encore plus faible (29 %) en Afrique de l’Ouest. Par conséquent, de nombreux enfants restent vulnérables dans ces pays où le taux de mortalité est élevé, notamment dans le district central d’Assin. La région a un urgent besoin de solutions durables pour éradiquer ce fléau.

En partenariat avec la Fondation Mastercard, Healthy Leaps Food s’attaquera à ces problèmes et protégera les jeunes filles en procurant un revenu à leurs parents grâce à un programme d’autonomisation des moyens de subsistance. De plus, pour lutter contre la malnutrition, l’organisme distribuera un produit alimentaire pour bébés riche en vitamines A.


Youth and rural women entrepreneurship: creating and sustaining alternative livelihood options in Ghana (2022) - Priscilla Boadi

Priscilla Boadi, boursière de la reine Élizabeth Ă  69ČČĘÓƵ et ancienne boursière de la Fondation Mastercard, UniversitĂ© de la Colombie-Britannique

Le chômage et le sous-emploi touchent respectivement 8 % et 22 % des personnes de 15 ans et plus au Ghana, plus particulièrement les femmes et les jeunes de 20 à 24 ans. De plus, 40 % des femmes en milieu rural font un travail non rémunéré dans leur famille. Les ressources et les fonds investis pour remédier à ces problèmes ciblent des groupes de haut niveau, laissant pour compte les populations rurales (surtout les femmes peu ou non instruites), malgré leur poids important dans l’économie agroalimentaire du Ghana. En général, les organisations investissent dans des entreprises prometteuses du secteur agricole et de l’agrotechnologie.

C’est le cas de l’Association des industries du Ghana (AGI), un réseau de plus de 1 200 entreprises de divers secteurs. Depuis 2019, l’AGI organise dans le cadre de son sommet annuel un concours national à l’intention de l’élite des jeunes, afin d’octroyer des fonds de démarrage aux meilleurs projets d’entreprise. L’organisation offre aux concurrentes et concurrents une formation limitée en matière de renforcement des capacités, et n’effectue aucun suivi après le concours auprès des entreprises financées. Ses partenaires et ses commanditaires choisissent le thème du concours sans tenir compte des besoins des exploitations rurales, maillons essentiels de la chaîne agroalimentaire du pays qui, pourtant, sont sous-représentés depuis trois ans.

Ce projet propose un modèle de création d’entreprises agricoles reposant sur la collaboration entre des étudiantes et étudiants des cycles supérieurs et des femmes entrepreneuses en milieu rural. Profitant du concours organisé par l’AGI, il consiste à créer un pôle d’entrepreneuriat au Centre de recherche et de formation en nutrition (NRTC) de l’Université du Ghana, un lieu de renforcement des capacités, de création, d’innovation et d’incubation des jeunes entreprises formées par ces étudiantes et étudiants et ces femmes. Il s’appuie sur une approche ascendante pour déterminer les besoins des entrepreneuses en milieu rural afin que l’AGI en tienne compte dans le choix du thème de son concours, dans l’espoir que ces personnes jouissent aussi du soutien de l’AGI grâce à la création collaborative d’entreprises agricoles.

Chambre commerciale Canada-Afrique (CACB) (2021) - Grace Uwera

Grace Uwera, ancienne boursière de la Fondation Mastercard, baccalauréat ès arts (2021) – Économie et développement international

La Chambre commerciale Canada-Afrique informe le gouvernement fédéral au sujet de l’application de sa Politique d’aide internationale féministe (PAIF) dans le cadre de la nouvelle Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). L’Union africaine a mandaté le secrétariat de la ZLECA pour trouver des solutions pour mieux protéger et autonomiser les femmes afin d’accroître leur pleine participation aux échanges commerciaux. Dans ce contexte, la Chambre a pour mission de livrer des renseignements éclairants et de contribuer à l’élaboration d’une position de principe relative à la PAIF au sein de la ZLECA, afin que les femmes bénéficient des avantages de ce régime de libre-échange.

Actuellement, la Chambre s’efforce d’élargir la portée du partenariat entre le gouvernement canadien et le secrétariat de la ZLECA, plus précisément de canaliser le soutien du Canada vers un programme d’échange inclusif visant à faciliter la participation à la ZLECA des Africaines actives dans le secteur du commerce informel.

Principaux objectifs:

  • Tenir compte des retombĂ©es sociales dans l’élaboration des politiques
  • Centrer la PAIF du Canada sur l’autonomisation Ă©conomique des femmes en Afrique
  • Contribuer au dĂ©bat sur l’autonomisation Ă©conomique des femmes
  • Favoriser les communications bidirectionnelles et la collaboration entre le secrĂ©tariat de la ZLECA et le gouvernement canadien

Diaspora Prime (2021) - Asterix Hassan

Asterix Hassan, ancien boursier de la Fondation Mastercard, baccalauréat ès arts (2019) – Économie et sciences politiques

Le commerce en ligne, en pleine expansion, permet d’acheter presque tout en un simple clic. Les grandes plateformes mondiales telles qu’Amazon, AliExpress, eBay et Wish.com regorgent de produits de haute qualité. Dans ce paysage, Diaspora Prime relie les consommatrices et consommateurs aux plateformes de commerce électronique et à un plus grand nombre d’entreprises africaines grâce à une extension Google. C’est qu’en Afrique, et particulièrement au Kenya, le manque d’infrastructures technologiques et physiques, les coûts logistiques élevés et les systèmes d’adresses défaillants entravent l’accès à ces plateformes. Diaspora Prime supprime ces obstacles grâce à une extension Google qui sert d’intermédiaire entre les gens et amazon.com. Cette solution permet à la population kényane d’avoir aussi accès aux grandes plateformes et aux entreprises de commerce électronique africaines.

Ethiopian Physics Society in North America (EPSNA) (2021) - Zelalem Arega Worku

Zelalem Arega Worku, ancien boursier de la Fondation Mastercard, maîtrise en génie (2018) – Génie mécanique

Peu d’étudiantes et étudiants éthiopiens ont la possibilité de mener des activités de recherche dans leur champ d’études, pour plusieurs raisons, notamment :

  • bon nombre d’universitĂ©s ont moins de dix ans et sont sous-financĂ©es, et manquent donc d’équipement de recherche;
  • les membres du corps professoral manquent d’expĂ©rience en recherche.

Pour y remédier, l’Ethiopian Physics Society in North America (EPSNA) propose un projet d’été afin de mettre des étudiantes et étudiants en contact avec des chercheuses et chercheurs de classe mondiale qui mènent des activités de recherche dans leur domaine. En 2019, treize membres du corps professoral et doctorantes et doctorants des États-Unis et du Canada ont présenté leurs travaux à l’Université des sciences et technologies d’Addis-Abeba (AASTU) et à l’Université de Gondar, en Éthiopie. Par la suite, l’EPSNA a établi un programme de mentorat afin d’accompagner les étudiantes et étudiants dans leurs activités de recherche et leurs démarches d’admission aux cycles supérieurs. Enfin, pour combler le fossé entre les nouvelles et anciennes universités du pays, l’organisation prévoit créer un programme d’expérience de recherche pour les étudiantes et étudiants au premier cycle partout au pays, qui auront la chance de travailler auprès de membres du corps professoral de renom.

Nuture Posterity International (2021) - Ibrahim Kasujja

Ibrahim Kasujja, ancien boursier de la Fondation Mastercard, maîtrise ès sciences appliquées (2021) – Nutrition humaine

Depuis des décennies, les écoles servent essentiellement du maïs aux enfants. Or, cet aliment manque d’acides gras oméga-3 et de vitamine A, deux éléments nutritifs importants pour les facultés cognitives et la vue, respectivement. Cette carence nuit aux résultats scolaires des enfants. La faim réduit le niveau d’instruction de la population, avec de graves conséquences à long terme sur l’ensemble du continent : diminution du capital humain, faible employabilité et ralentissement du développement socioéconomique, entre autres. Pour renverser la vapeur et accélérer la transformation socioéconomique, il faut investir dans les enfants en répondant à leurs besoins nutritionnels.

Il est urgent de remplacer les repas à base de maïs dans les écoles par d’autres plus nutritifs partout en Afrique. En effet, si le maïs fournit de l’énergie et des protéines, il manque en revanche de nutriments essentiels comme les acides gras oméga-3, le zinc, le magnésium, le potassium et la vitamine A. NutriPosh, une farine multigrain nutritive contenant du maïs, de la citrouille et des graines de chia, est une solution innovante pour les enfants d’âge scolaire. Elle contient 3,1 % plus de protéines, 5,9 % plus de matières grasses végétales et 7,5 kilocalories de plus par portion de 100 grammes comparativement à la farine de maïs, et répond donc mieux aux besoins des enfants.

Inogen Foundation (2021) - Dorcus Nakachwa

Dorcus Nakachwa, ancienne boursière de la Fondation Mastercard, maîtrise en génie (2021) – Génie mécanique (aérospatiale)

Le Centre for Development Alternatives (CDA) de l’Université Makerere, la plus grande et la plus ancienne université publique de recherche en Ouganda, affichait un taux de seulement 9,7 % d’inscriptions de femmes dans les STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) en 2017. En comparaison, ce taux était au moins quatre fois plus élevé dans les autres programmes (rapport annuel du CDA, 2017). La sous-représentation endémique des femmes dans les STIM au niveau universitaire nuit au développement social, économique et politique en Ouganda. Les recommandations de mesures politiques nationales, comme la formation aux méthodes d’enseignement sensibles au genre, sont restées lettre morte. En effet, les initiatives gouvernementales sont généralement plombées par la bureaucratie et la corruption omniprésente. Dans ce contexte, InoGen propose une approche ascendante comprenant un programme d’enseignement pratique et un programme de mentorat rigoureux.

Cette organisation a pour mission d’inciter les jeunes Ougandaises à poursuivre des études dans les STIM. Son programme cible les filles de 8 à 25 ans, qui sont en plein apprentissage et commencent à envisager leur avenir. Le programme de mentorat, lancé en décembre 2020, est toujours en place. InoGen élabore actuellement son programme de séances pratiques et prévoit le lancer en décembre 2021.

MotherFood International (2021) - Nafisa Bukari

Nafisa Bukari, ancienne boursière de la Fondation Mastercard, maîtrise ès sciences appliquées (2020) – Nutrition

La malnutrition et la pauvreté sont intimement liées et maintiennent des millions de personnes dans un cercle vicieux intergénérationnel. Les femmes y sont doublement vulnérables : elles ont besoin d’un apport élevé en nutriments pendant la grossesse et l’allaitement, et l’inégalité entre les sexes entrave leurs efforts d’autonomisation pour se sortir de la pauvreté. Dans la région du nord du Ghana, la prévalence des retards de croissance atteint 33 %, un niveau alarmant en termes de santé publique. Les enfants vivant dans les familles les plus pauvres sont presque trois fois plus susceptibles d’en souffrir que les enfants des familles riches. Cette situation est à la fois la cause et la conséquence des perspectives limitées pour les femmes : une étude sur le retard de croissance a démontré que plus leur statut socioéconomique s’élève, plus leur état nutritionnel et celui de leurs enfants s’améliorent (Haddad et Smith, 2002).

Le pays a besoin de solutions durables pour lutter contre la malnutrition et ses effets néfastes, et celles-ci passent par l’émancipation économique des femmes. Des femmes autonomes sont des moteurs de changement économique. Dans le cadre d’un partenariat, MotherFood International (MFI), Impact Hub, World Vision Ghana (WVG) et d’autres organismes ghanéens aideront des entrepreneuses à concevoir, à produire et à vendre des tablettes d’arachides pratiques, délicieuses, riches en nutriments et abordables pour améliorer la santé des femmes. MFI et WVG ont investi 80 000 $ dans un projet de même nature dans le district d’Asante Akim Nord, dans le sud du Ghana. Les partenaires souhaitent l’élargir à la municipalité de Savelugu Nanton, au nord, selon un modèle de micro-usine. En savoir plus sur le .

AGRIRESEARCH (2021) - Ernest Habanabakize

Ernest Habanabakize, ancien boursier de la Fondation Mastercard, maîtrise ès sciences (2018) – Bioressources

L’agriculture est la principale activité économique au Rwanda. Le secteur emploie environ 72 % de la population active et compte pour 33 % du PIB. Mais, derrière ces chiffres, la productivité reste très faible et le secteur est loin d’exploiter son plein potentiel. En effet, 75 % de la production agricole provient de propriétaires de petites exploitations, qui bien souvent manquent de connaissances et de compétences relatives aux pratiques exemplaires et à l’utilisation des données, avec pour résultat un rendement très faible, des conditions dangereuses pour la santé humaine et une importante pollution de l’environnement. Chez les jeunes, qui représentent 55 % de la population du pays, 80 % n’exercent aucune activité agricole, alors que le taux de chômage dans leur tranche d’âge est le plus élevé. Plusieurs initiatives se sont attaquées à ces problèmes, mais en général, trois facteurs empêchent les propriétaires d’exploitations d’atteindre plus de la moitié de leurs cibles, voire les poussent à cesser leurs activités : la non-utilisation ou la sous-utilisation des technologies, l’absence d’une vision globale et le manque d’adhésion aux projets.

AGRIRESEARCH propose de collaborer avec l’Institut Margaret A. Gilliam pour la sĂ©curitĂ© alimentaire mondiale de l’UniversitĂ© 69ČČĘÓƵ et le Collège d’agriculture, de sciences animales et de mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire de l’UniversitĂ© du Rwanda, afin de dĂ©ployer Ă  grande Ă©chelle SmartInput, une solution intelligente qui utilise des rĂ©sultats d’études, des donnĂ©es et la technologie numĂ©rique pour appuyer les dĂ©cisions des propriĂ©taires de fermes, petites et grandes, et rendre le secteur agricole plus attrayant pour les jeunes. Grâce Ă  l’intelligence artificielle, qui fournit des donnĂ©es sur les conditions mĂ©tĂ©orologiques, les sols, les cultures et le marchĂ©, SmartInput transmet de façon simple des pratiques exemplaires personnalisĂ©es qui aident les entreprises agricoles Ă  optimiser la productivitĂ©, les activitĂ©s et les rĂ©coltes, ainsi qu’à nĂ©gocier des prix justes.

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